Pierre Paul Rubens, 1577-1640, Belge

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>Autoportrait (1623)

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Autoportrait, Rubens et Isabella Brant dans le chèvrefeuille 1609 Huile sur toile 178 x 136,5 cm

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Portrait équestre du duc de Lerma 1603 Musée du Prado, Madrid

Pierre Paul Rubens était un peintre baroque flamand de l’école d’Anvers, représentant artistique de la Contre-Réforme catholique. Connu pour ses nombreux portraits de commande, il a surtout travaillé à des projets monumentaux et à des séries religieuses, mythologiques ou historiques. Il occupait également des fonctions diplomatiques, une position sociale privilégiée pour un artiste.

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Vierge à l’enfant adoré par les anges 1608 425 x 250 cm Santa Maria à Vallicella

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Infante Isabella Clara Eugenia 1615 105 x 74 centimètres Kunsthistorisches Museum, Vienne

Né à Siegen d’un avocat prospère qui s’était vu forcé d’abjurer la foi protestante, Rubens a reçu une éducation classique. C’est chez sa marraine, la comtesse Christine d’Épinoy, qu’il a découvert des Véronèse qu’il s’entraînait à copier. Âgé de quatorze ans, il fut alors placé en apprentissage chez plusieurs peintres éminents. En 1598, il intègra la guilde de Saint-Luc comme maître indépendant.

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Élévation de la croix 1610-1611
Panneau central 462 x 341
Cathédrale Notre-Dame d’Anvers

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Prométhée lié 1611-12
Huile sur toile 243,5 x 209,5 cm
Musée d’art de Philadelphie

En 1600, Rubens partit vivre huit ans en Italie. Il s’y est inspiré des toiles de la Renaissance. Là, il a copié les œuvres du Titien, de Raphaël, du Caravage, avant de devenir peintre de cour au service du duc Vincent de Gonzague. Ce fut durant son séjour à Rome qu’il a exécuté son premier chef-d’œuvre, Sainte-Hélène à la Vraie Croix.

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Exchange of the Princesses 1622-1625
Oil on Canvas 394 x 295 cm
Musée du Louvre, Paris

Envoyé en mission diplomatique à la cour de Philippe III, il a réalisé un Portrait équestre du duc de Lerme (1603) dont les couleurs fougueuses trahissent les influences du Titien ainsi que du Caravage. De retour en Italie, il a produit de nombreux portraits, tels que le Portrait de Maria Serra Pallavicino, qui a influencé ses successeurs, de Van Dyck à Gainsborough. De 1606 à 1608, à Rome, il a effectué sa plus grande œuvre de commande pour le maître-autel de l’église Chiesa Nuova. Cette toile représente le Pape Grégoire le Grand entouré de saints adorant une icône de la Vierge à l’enfant.

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Adam et Eve Première moitié du 17e siècle
Huile sur toile 237 x 184 cm
Musée du Prado, Madrid

C’était un homme polyglotte et marqué par l’influence italienne qui revint à Anvers en 1608. Jusqu’en 1621, il fut peintre officiel de la cour d’Albert. Il travailla également dans son propre atelier dont le succès lança l’école d’Anvers. En 1609, il avait épousé Isabella Brant, fille d’un influent humaniste, ce qui contribua à asseoir d’autant plus sa position sociale. Son influence artistique marquée par la force de la couleur, source de sensations, l’a placé au centre d’une querelle picturale qui n’était pas sans rappeler celle des anciens et des modernes : d’un côté, les adeptes de la couleur, de l’autre, les disciples de Poussin, préférant la perfection de la forme.

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Portrait d’Helen Fourment 1638
Huile sur bois 176 x 83 cm
Musée Kunsthistorisches

Il a accueilli et formé de nombreux élèves dans son atelier, la Rubenshuis, dont Van Dyck. Cette période a notamment vu la réalisation de L’Érection de la Croix (1610), considérée comme le premier exemple d’art religieux baroque.

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Vénus au miroir 1615
Huile sur toile

Peintre de cour sous l’infante Isabelle d’Autriche, il a réalisé la série des Médicis, deux grands cycles allégoriques. Ce fut durant un séjour à Londres qu’il exécuta L’Allégorie sur les bénédictions de la paix (1629), tableau qu’il a offert à Charles Ier, dans l’espoir d’un futur plus pacifique.

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Massacre des Innocents 1611-12
Huile sur toile
Musée des beaux-arts de l’Ontario

Les dix dernières années de sa vie se déroulèrent à Anvers, et furent marquées par des œuvres plus intimistes ou par des paysages. Sa seconde épouse, Hélène Fourment, lui inspira ces personnages aux formes généreuses qui sont encore à l’heure actuelle sa marque de fabrique, comme dans Les Trois grâces. Il décéda après une crise de goutte, en 1640.


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